Vivre avec un problème de santé chronique – Cinq choses positives à faire pour soi

IMPRIMER CET ARTICLE

Saviez-vous que trois Canadiens sur cinq âgés d’au moins 20 ans sont aux prises avec une maladie chronique, et que quatre sur cinq sont à risque d’en contracter une?

Selon l’Agence de la santé publique du Canada, les affections chroniques répandues – soit le diabète, le cancer, l’arthrite, la maladie mentale, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires – ont une incidence négative importante sur la qualité de la vie, la productivité, le nombre d’hospitalisations et le coût des soins médicaux en plus d’augmenter les risques de mort prématurée.

Qu’on le veuille ou non, nul n’est à l’abri de cette triste réalité de la vie.

Les épreuves d’une maladie contraignante consument forces et mobilité, puis sapent le potentiel des personnes touchées.

Comme si cela ne suffisait pas, ces troubles s’accompagnent souvent de frustration, de dépression, d’anxiété, de colère et de douleurs qui se manifestent différemment. À certains égards, la gestion des aspects physiques peut se révéler relativement facile jusqu’à ce que la maladie porte atteinte à l’emploi, aux relations, à l’autonomie et au bien-être mental.

Les risques de dépression sont aussi plus élevés chez les malades chroniques. Malheureusement, les symptômes de dépression sont souvent ignorés, perçus comme secondaires relativement à la maladie diagnostiquée ou comme faisant partie de l’affliction.

Voici quelques astuces qui peuvent faire toute la différence.

Participer au processus

Quand un problème de santé chronique fait surface, des spécialistes établissent une série de traitements. Tisser des liens avec eux en posant des questions, en envisageant différentes options et en prenant soin de s’informer sur la maladie peut faire une grande différence. En participant au processus, on atténue le stress et on se sent moins impuissant que ceux qui se contentent de se livrer à la science.

Changer ses façons de faire

Il n’est jamais trop tard pour ajuster son style de vie.

Le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada dresse la liste des facteurs de risque recensés par l’Organisation mondiale de la Santé, pouvant mener à une maladie chronique. Rien d’étonnant pour la plupart d’entre nous : tabagisme, consommation excessive d’alcool, hypertension, sédentarité, cholestérol élevé, obésité, mauvaise alimentation et élévation de la glycémie sont les coupables.

Un mode de vie sain réduit les risques, mais nous sommes tous inexorablement confrontés à la maladie au moment le plus inopportun. Cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner et baisser les bras.

Bien manger, éviter le tabac et limiter l’alcool auront toujours des effets positifs. Bouger un peu plus chaque jour, aussi difficile que cela puisse paraître, donne de l’entrain. Il est cependant toujours préférable d’obtenir les conseils d’un expert sur le type d’activités physiques qui vous convient le mieux.

L’acceptation permet d’avancer

On peut gaspiller quantité d’énergie mentale à faire le deuil de son ancienne vie. Quand une invalidité nous empêche de faire ce qui nous tenait jadis à cœur, il est facile d’être absorbé par ce qui est désormais hors de portée et de ressasser cette impasse. Cela ne nous aide aucunement à avancer. Accepter où l’on est maintenant – sans comparer sa situation au passé ou à l’avenir qu’on s’était préparé – peut sembler impossible, mais ce ne l’est pas. Prendre des moyens pour accepter la situation n’est pas jeter l’éponge ; c’est préparer le terrain pour avancer.

Entretenir ses liens

L’isolement et la solitude sont fréquents chez ceux qui doivent composer avec une maladie chronique. Il est tentant de se retirer des activités sociales habituelles pour éviter le tourbillon de questions que les amis bien intentionnés et la famille ne peuvent s’empêcher de poser. On n’a pas toujours l’énergie ou l’envie de participer à des activités qui paraissent désormais superflues et épuisantes quand on se bat contre une maladie potentiellement mortelle.

Voilà une constatation qui s’exprime par la voie de la dépression. Nous pouvons nous enfermer au lieu de nous tourner vers des amis et des proches qui se soucient de nous et qui veulent vraiment nous aider. Déployez des efforts pour voir au moins une personne proche par jour. Votre état de santé fera sans doute partie de la conversation, mais essayez de ne pas vous y attarder. Demandez des nouvelles de l’autre personne, discutez d’intérêts communs et riez.

Prendre soin de sa santé mentale

Si vous suivez un plan de traitement pour vos symptômes physiques, que faites-vous de votre santé mentale? Elle est pourtant tout aussi importante, car la santé physique est directement liée à la santé mentale. La colère, l’état de détresse, la tristesse, la confusion et la peine sont fréquents chez les malades chroniques. Parler à un thérapeute professionnel peut faire une grande différence. Votre programme d’aide est assorti d’un accès gratuit et confidentiel au processus de consultation en personne.

Il est aussi recommandé de signaler à votre fournisseur de soins primaires que vous vous sentez déprimé. Soulignez le fait que vous voulez obtenir une aide concrète à cet égard – et pas seulement une constatation du fait que votre moral est bas. Et essayez d’explorer les nombreux groupes de discussion en ligne de votre région pour en savoir plus sur les stratégies d’adaptation. Vous n’êtes pas seul.

Pin It on Pinterest

Share This