Pour plusieurs, le stress au travail est une importante source d’inquiétude et l’une des raisons pour lesquelles les travailleurs cherchent de l’aide par l’intermédiaire de leur programme d’aide aux employés (PAE). Cela dit, on sait peu de choses sur la prévalence du stress au travail chez les utilisateurs des PAE et sur la relation entre ces facteurs de stress liés au travail et les raisons pour lesquelles les gens ont recours à ces programmes.
Dans cette étude, utilisant les données du PAE d’Arete et publiée dans le Journal of Workplace Behavioural Health, un peu plus du tiers (34,5 %) d’un échantillon d’employés actifs qui ont demandé de l’aide dans le cadre du PAE d’Arete ont indiqué qu’ils ressentaient du stress au travail. Les facteurs de stress les plus fréquemment cités sont ceux liés aux exigences du travail (charge de travail trop lourde, longues heures de travail, envahissement du travail dans la vie personnelle, etc.) et aux relations (problèmes avec les supérieurs ou les collègues), suivis par les particularités du poste occupé (manque de participation à la prise de décisions, possibilités d’avancement limitées, insécurité d’emploi, salaire, horaires rigides, etc.). Par rapport aux autres utilisateurs, les utilisateurs du PAE d’Arete qui souffrent de stress au travail ont fait état d’un engagement professionnel, d’une santé et d’une qualité de vie moindres, ainsi que d’une détresse professionnelle accrue. Fait à noter, seuls les utilisateurs du PAE d’Arete qui ont cherché de l’aide pour des problèmes de stress au travail ont fait état d’une détérioration de leur état de santé au cours de la dernière année (par rapport à ceux qui ont fait appel au PAE d’Arete pour d’autres raisons).
Cette étude suggère qu’une plus grande promotion de l’utilisation des PAE pour régler les problèmes liés au travail pourrait contribuer à améliorer la santé des employés et leur rendement au travail. L’étude propose également que l’évaluation des conditions de travail par les fournisseurs de PAE comme Arete pourrait aider les organisations à améliorer leur environnement de travail.
Il est à noter que l’étude (à laquelle mène le lien ci-dessus) est en anglais seulement.